Édition du mercredi 21 mai 2014
TER : 1300 quais à refaire
L’affaire, révélée par le Canard enchaîné de ce matin, fait déjà grand bruit : quelque 1 300 quais, sur les 8 700 que compte le réseau ferroviaire français, vont devoir être refaits pour permettre aux nouveaux TER de rouler. En effet, les nouvelles rames Regiolis d’Alstom et les Regio 2N de Bombardier, pour ultramodernes qu’elles soient, sont tout simplement trop larges pour circuler entre ces quais. Il faudra donc, d’ici 2016 – date de mise en service de ces nouveaux TER – « raboter » ces quais pour permettre aux trains de passer.
La SNCF et RFF tentaient ce matin de minimiser l’incident, expliquant que la réfection des quais est normale quand on sait que les quais ont souvent « 150 ans d’âge ». Un porte-parole de RFF reconnaissait ce matin que les deux entreprises « ont découvert le problème un peu tardivement ». Elles se sont depuis attaquées aux travaux de remise aux dimensions des quais concernés, avec une ligne de fonds débloquée d’urgence de 80 millions d’euros. Mais selon le Canard enchaîné toujours, la note risquerait d’être « beaucoup plus salée » et RFF aurait demandé l’aide financière des régions – autorités organisatrices du réseau TER. De quoi déclencher la colère d’Alain Rousset, président de l’Association des régions de France, pour qui il n’est pas question que les régions « versent un seul centime sur cette réparation. On ne va pas, quand même, être à la fois pigeons et financeurs. Les régions ne sont pas des pigeons ! »
Le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, n’a pas apprécié non plus cette mésaventure qu’il a qualifiée ce matin de « rocambolesque ». Il s’agit bien, pour lui, d’une conséquence de la situation « imposée » depuis des années, à savoir la séparation à marche forcée du gestionnaire d’infrastructures (RFF) et de l’exploitant (SNCF). « Le système ferroviaire fonctionne mal, a-t-il déclaré ce matin sur France info. Cette situation donne une très mauvaise image du service public. C’est une question de bon sens ! On pourrait penser que les gens se parlent, se mettent d’accord… apparemment, ce n’est pas le cas. » Il faut en terminer avec ce genre d’ineptie, a conclu Frédéric Cuvillier, dont le projet de loi de réforme ferroviaire sera discuté, mi-juin, au Parlement. Cette erreur aura au moins un avantage pour le ministre : elle lui donnera des arguments lors de la discussion au Parlement, puisqu’il souhaite refondre à nouveau la SNCF et RFF en une seule entité.
La SNCF et RFF tentaient ce matin de minimiser l’incident, expliquant que la réfection des quais est normale quand on sait que les quais ont souvent « 150 ans d’âge ». Un porte-parole de RFF reconnaissait ce matin que les deux entreprises « ont découvert le problème un peu tardivement ». Elles se sont depuis attaquées aux travaux de remise aux dimensions des quais concernés, avec une ligne de fonds débloquée d’urgence de 80 millions d’euros. Mais selon le Canard enchaîné toujours, la note risquerait d’être « beaucoup plus salée » et RFF aurait demandé l’aide financière des régions – autorités organisatrices du réseau TER. De quoi déclencher la colère d’Alain Rousset, président de l’Association des régions de France, pour qui il n’est pas question que les régions « versent un seul centime sur cette réparation. On ne va pas, quand même, être à la fois pigeons et financeurs. Les régions ne sont pas des pigeons ! »
Le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, n’a pas apprécié non plus cette mésaventure qu’il a qualifiée ce matin de « rocambolesque ». Il s’agit bien, pour lui, d’une conséquence de la situation « imposée » depuis des années, à savoir la séparation à marche forcée du gestionnaire d’infrastructures (RFF) et de l’exploitant (SNCF). « Le système ferroviaire fonctionne mal, a-t-il déclaré ce matin sur France info. Cette situation donne une très mauvaise image du service public. C’est une question de bon sens ! On pourrait penser que les gens se parlent, se mettent d’accord… apparemment, ce n’est pas le cas. » Il faut en terminer avec ce genre d’ineptie, a conclu Frédéric Cuvillier, dont le projet de loi de réforme ferroviaire sera discuté, mi-juin, au Parlement. Cette erreur aura au moins un avantage pour le ministre : elle lui donnera des arguments lors de la discussion au Parlement, puisqu’il souhaite refondre à nouveau la SNCF et RFF en une seule entité.
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